L'entreprise émettrice demande au candidat de lister les "bonnes pratiques" qu'il utilise/exploite.
Ces bonnes pratiques se rangent en deux catégories : celles qui sont publiées et celles qui ne le sont pas, c'est-à-dire qui relèvent du savoir-faire, par essence confidentiel, du candidat.
L'avantage d'une pratique publiée est de permettre à l'entreprise émettrice de porter une politique d'achat prévoyant l'égalité de traitement entre les candidats, car la réalité de ce savoir-faire peut être constatée directement par l'acheteur[1], et même immédiatement, si le support est diffusé numériquement.
Or, certaines pratiques sont la propriété (copyright) d'éditeurs et sont mises à disposition des prestataires intellectuels sous certaines conditions (autorisation d'exploitation commerciale, d'utilisation interne et de formation des utilisateurs) [2].
Dès lors, une entreprise émettrice avisée demande aux candidats à représenter les certificats de licence d'exploitation ainsi que les certificats de formation des collaborateurs, ces certificats pouvant être amenés à être produits en phase de négociation contractuelle (due diligence).
La représentation de ces certificats dans l'appel d'offre est factuelle et déclenche probablement une meilleure notation qu'une simple déclaration comme "notre société recourt aux meilleures pratiques du marché dans le domaine telles que pratique X ou pratique Y "
Dans certains cas où une "fonction d'évaluation" est communiquée dans le règlement de l'appel d'offre, on peut apprécier le gain marginal de cette représentation, voire même évaluer financièrement l'impact.
En effet, on peut comparer la notation d'une offre sans certificats et la notation de la même offre avec certificat.
Un exemple est donné avec la "fonction d'évaluation" ci-dessous où la notation financière est le rapport entre l'offre la "moins disante" et l'offre jugée [3].
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| Exemple de fonction d'évaluation et de calcul de gain |
Sur ce même site, des compléments sur un cas réel :
Business case de "IT Regime Management UO2"
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Sur "Gouvernance de l'innovation partenariale" :
Une fonction implicite de valeur d'une innovation
Sur "L'entreprise numérique créative" :
[1a] Un billet "Acheter efficacement une prestation intellectuelle grâce au numérique"
[1b] le modèle d'affaires numériques A103 : unité d'oeuvre consultant SI
Sur "Le Répertoire du Numérique" :
[2] "Négoce de savoir-faire informatique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 3 janvier 2012
[3] " Mesurer l'efficacité concurrentielle d'une innovation : un cas d'école en commande publique", Tru Dô-Khac, Le Cercle Les Echos, 7 mai 2013
