Cela veut-il dire pour autant que les projets de développement en mode "cycle en V" de logiciels ne peuvent inculquer à un informaticien junior un quelconque soft skill ?
Ainsi, si l'on participe de bout en bout à un cycle en V, en passant par les phases de spécification, d'architecture, de conception générale (High Level Design) , de conception détaillée (Low Level Design), de code, de test unitaire (Unit Test), de test de composant (Component text), de test fonctionnel, de test de performances, de recette chez le client, quels softs skills peut-on retirer de cette expérience ?
Notamment si on a été simple membre d'une équipe d'une dizaine de programmeurs en Assembleur [3] attelés sur deux ans à un projet logiciel d'un protocole de communication devant être embarqué sur un équipement de réseau informatique d'un acteur en technologie de réputation mondiale ?
On pourra très probablement revenir avec une sensibilisation aiguisée aux impacts du moment de découverte et d'identification d'un bug dans le cycle en V, et ce d'autant plus que le projet a été encadré par un système qualité éprouvé d'un laboratoire R&D.
"C'est comme les incendies de forêt :
- une minute : un verre d'eau peu suffire
- 10 minutes un 4x4 avec 1000 l
- 30 minutes une escouade de pompiers
- 1 heure : des canadairs
- plus : des assureurs, des croque-morts, des prêtres et des fleuristes" [4]
Cette initiation "hands on" aux coûts comparés d'un bug ouvre alors la voie à d'autres soft skills bienvenus en management comme
- la démarche qualité et la recherche de l'excellence,
- le sens du service client
- la sensibilité à l'expérience utilisateur.
[1] Manifeste pour le développement Agile de logiciels, 2001
[2] La connaissance des soft skills est ...soft, lundi 27 janvier 2020, Gouvernance numérique de l'entreprise créative
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Assembleur
[4] Frédéric Georges Roux, ancien pdg d'Unisys France, sylviculteur dans le Var
